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Ken Loach: «Les salariés de DPD méritent un syndicat fort»

«Chaque travailleur devrait avoir le droit à un emploi sûr, à un salaire qui fait vivre une famille et à aucune obligation d'heures supplémentaires. Tout le monde a le droit d’adhérer à un syndicat, aux vacances et aux congés maladie payés, et personne ne devrait être persécuté pour avoir revendiqué ces droits.» Le cinéaste britannique Ken Loach prend parti en faveur des cinq livreurs de DPD licenciés au Tessin pour leur engagement syndical. Dans un message publié sur le site du Forum Alternativo, le réalisateur de Moi, Daniel Blake et de Sorry we missed you (Désolé de vous avoir manqué) sur l’ubérisation du travail, dit soutenir «fermement ces cinq travailleurs persécutés». «Honte à DPD, les travailleurs méritent un syndicat fort. Aux clients, je dis: boycottez DPD jusqu'à ce que les cinq salariés soient réintégrés!»

Depuis une année, Unia dénonce les conditions de travail déplorables que subissent en Suisse les quelque 900 livreurs de DPD, filiale de La Poste française. Le syndicat exige l’enregistrement du temps de travail et le paiement de toutes les heures effectuées, le respect des droits syndicaux et l’ouverture de négociations. Au Tessin, une vingtaine de chauffeurs sur environ 35 ont adhéré à Unia et un collectif local de salariés a été mis sur pied.

Pour aller plus loin

Unia et DHL trouvent un terrain d’entente

Légende: Unia avait dénoncé, le 4 avril dernier, des conditions de travail infernales pour des salaires de misère ainsi que le licenciement d’un employé syndiqué chez des sous-traitants de DHL travaillant sur le site de l’aéroport à Genève.

A la suite d’actions du syndicat ce printemps, des améliorations des conditions de travail des livreurs employés par des sous-traitants de la multinationale ont été obtenues, tant à Genève qu’au niveau suisse

«Les chauffeurs suspendus par Uber ont bien fait de protester»

Ils avaient été déconnectés de l’application, leur taux d’annulation de courses étant trop élevé

Partenariat social mis à mal à Nyon

La société des commerçants nyonnais se dit prête à dénoncer la CCT locale, au risque d’aggraver les conditions de travail des vendeurs. Une situation dommageable selon Unia.

«On demande toujours plus aux vendeuses, on ne leur donne toujours rien!»

Action d'Unia sur le toit de Manor. Una banderole sur laquelle on peut lire: Noël aussi pour le personnel.

En Valais, les magasins pourront ouvrir deux dimanches durant l’Avent alors que les pressions sont déjà très fortes sur le personnel de la vente