Aller au contenu principal
Menu

Thèmes

Rubriques

abonnement

Ken Loach: «Les salariés de DPD méritent un syndicat fort»

«Chaque travailleur devrait avoir le droit à un emploi sûr, à un salaire qui fait vivre une famille et à aucune obligation d'heures supplémentaires. Tout le monde a le droit d’adhérer à un syndicat, aux vacances et aux congés maladie payés, et personne ne devrait être persécuté pour avoir revendiqué ces droits.» Le cinéaste britannique Ken Loach prend parti en faveur des cinq livreurs de DPD licenciés au Tessin pour leur engagement syndical. Dans un message publié sur le site du Forum Alternativo, le réalisateur de Moi, Daniel Blake et de Sorry we missed you (Désolé de vous avoir manqué) sur l’ubérisation du travail, dit soutenir «fermement ces cinq travailleurs persécutés». «Honte à DPD, les travailleurs méritent un syndicat fort. Aux clients, je dis: boycottez DPD jusqu'à ce que les cinq salariés soient réintégrés!»

Depuis une année, Unia dénonce les conditions de travail déplorables que subissent en Suisse les quelque 900 livreurs de DPD, filiale de La Poste française. Le syndicat exige l’enregistrement du temps de travail et le paiement de toutes les heures effectuées, le respect des droits syndicaux et l’ouverture de négociations. Au Tessin, une vingtaine de chauffeurs sur environ 35 ont adhéré à Unia et un collectif local de salariés a été mis sur pied.

Pour aller plus loin

Fribourg: personnel de vente victorieux

Des enseignes fribourgeoises.

Les Fribourgeois refusent clairement l’ouverture des commerces une heure de plus le samedi, soit de 16h à 17h. Unia a le sourire

Uber, le bon marché est trop cher payé

Un hamburger sur le porte-bagage d'un vélo...

A Genève, les partenaires sociaux des transports à l’unisson mettent en garde contre les dangers des plateformes numériques

Uber ou l’art de l’enfumage

Pancarte sur laquelle on peut lire: Halte au dumping.

Uber propose à ses chauffeurs et ses coursiers une «assurance», qui prévoit des prestations dont les employés de la société ont de toute façon droit

«La révolution commence à Nyon»

Manifestantes dans les rues de Nyon. Une pancarte sur laquelle on peut lire: Touche pas à mon samedi!

A Nyon, le 14 juin, plus de 120 vendeuses, vendeurs et personnes solidaires ont manifesté contre l’extension des horaires des magasins le samedi jusqu’à 19h