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Genève: la grève aux TPG de nouveau sur les rails

Grève du personnel TPG en 2014.
© Thierry Porchet/archives

En novembre 2014, le personnel des TPG avait déjà dû recourir à la grève pour se faire entendre.

Le personnel se bat pour une indexation correcte des salaires comme le prévoit leur statut

Un préavis de grève aux Transports publics genevois (TPG) devrait être déposé cette semaine. Les 70% des syndiqués SEV et Transfair de la régie publique ont en effet voté en faveur de mesures de lutte. Les travailleurs contestent la décision de la direction de ne pas indexer les salaires en 2022. Le statut du personnel des TPG garantit pourtant une indexation calculée du mois de novembre de l’année précédente au mois de novembre de l’année en cours, soit, en l’occurrence, +1,2% de novembre 2020 à novembre 2021. Mais depuis décembre 2021, la direction prend prétexte des mauvais résultats enregistrés en raison de la crise sanitaire pour ne pas appliquer le statut. Le déficit de l’entreprise de transport se monte certes à 6,9 millions de francs en 2021, mais le produit d’exploitation atteint tout de même 484 millions. Le Canton de Genève, qui affiche un excédent de près d’un milliard, aurait sans doute les moyens d’assumer les 3 millions de l’indexation. Une prime de 500 francs a bien été proposée, mais elle a été jugée insuffisante par les membres des syndicats, qui avaient déjà décidé d’une grève pour le 28 juin dernier. Celle-ci avait été suspendue, car la direction avait alors saisi la Chambre des relations collectives de travail (CRCT). Au cours de la médiation, le personnel a accepté de «faire un effort», relate Aurélie Lelong, secrétaire syndicale du SEV, en ramenant leurs revendications à une indexation de +1,2% à partir de septembre 2022 seulement, accompagnée d’une prime de 500 francs. La direction, de son côté, n’est pas allée plus loin que +0,6% en septembre et 400 francs de prime. «Cela ne suffit pas, c’est bien trop éloigné de ce que nous demandions.» Les syndicats doivent décider cette semaine des modalités de cet arrêt de travail. En 2014, les conducteurs et les mécaniciens avaient mené avec succès une journée de grève, déjà pour des questions salariales.

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