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Tout augmente sauf les salaires: des actes maintenant!

Tracts d'Unia.
© Unia Valais

En Valais, comme ailleurs en Suisse romande, Unia se mobilise pour des hausses salariales dans le second œuvre

Il y a une quinzaine de jours, le 12 septembre à l’aube, Unia Valais s’est invité aux portes des entreprises des présidents des associations valaisannes du bois et de la plâtrerie-peinture. Comme dans les autres cantons romands, où de telles actions se sont également déroulées ces derniers temps, l’objectif était d’informer les travailleuses et les travailleurs, et de tirer la sonnette d’alarme face à la dégradation de leur pouvoir d’achat. Un tract intitulé Tout augmente sauf les salaires, plus d’excuses, des actes maintenant! a été distribué aux salariés présents, les invitant à se mobiliser tous ensemble dans le cadre des négociations salariales du second œuvre qui ont lieu cet automne.

L’enjeu? Depuis une décennie, aucune hausse véritable des salaires n’a été octroyée aux travailleurs de la branche. Et aujourd’hui, avec une inflation de 3,5%, des hausses massives de prix, de l’énergie, des loyers, ainsi que l’explosion attendue des primes maladie qui pourrait coûter 200 francs par mois et par famille, beaucoup de salariés se demandent comment ils boucleront leurs fins de mois.

«Cela fait dix ans que les employeurs s’opposent, pour des raisons idéologiques, à des hausses de salaires. Cela ne peut plus durer. Cette année, une augmentation n’est pas seulement nécessaire, elle devient vitale. Si l’on n’augmente pas les salaires maintenant, alors quand le fera-t-on?» interroge Serge Aymon, responsable de l’artisanat d’Unia Valais, en expliquant les raisons de l’action d’Unia.

Ainsi, au vu de la bonne santé du second œuvre, des carnets de commandes pleins, des permis de construire atteignant des records, d’une productivité en hausse d’environ 1% par année et des primes accident de la Suva ayant diminué, Unia estime que ses revendications d’augmentation salariale sont non seulement légitimes mais tout à fait possibles. Le syndicat exige ainsi une pleine compensation du renchérissement de 3,5% à laquelle doit s’ajouter une hausse générale des salaires de 1% pour l’ensemble du personnel du second œuvre.

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