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Pérou: les syndicats en soutien aux manifestants

La Confédération syndicale internationale (CSI) exhorte la communauté internationale, les Nations unies et l’Union européenne à adopter des mesures contre le régime de Dina Boluarte à la tête du Pérou depuis la destitution du président Pedro Castillo le 7 décembre. «La situation actuelle du Pérou constitue un cas urgent d’effondrement de la démocratie et de violations extrêmement graves des droits humains», souligne le secrétaire général adjoint de la CSI, Owen Tudor. Dans un communiqué, il appelle «à la fin des mesures sécuritaires et de la violence militaire envers le peuple péruvien et à l’ouverture de négociations avec les mouvements sociaux et les forces politiques progressistes de sorte à assurer une transition pacifique vers une société démocratique qui reflète les intérêts de toute la population du Pérou». La faîtière syndicale rappelle que «l’intervention violente de la police pendant les manifestations a fait plus d’une soixantaine de morts depuis décembre; plusieurs milliers de personnes ont été blessées et des centaines d’autres ont été arrêtées. Les syndicats, les organisations de travailleurs des zones rurales et d’autres groupes de la société civile ont fait l’objet de perquisitions illégales, de même que les universités de tout le pays.» La CSI dénonce dès lors l’illégitimité du gouvernement de Dina Boluarte soutenue «par la répression militaire et les forces d’extrême droite qui dominent le Congrès national, dont la plupart des membres sont accusés de corruption et dépourvus de soutien populaire». Elle appuie les revendications des manifestants: la fin de la violence, la mise en place d’un gouvernement de transition et la formation d’une Assemblée constituante.

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