En solidarité avec leurs sœurs assassinées
«Stop aux féminicides!» Voilà le mot d’ordre qui a réuni, mercredi dernier au cœur de Lausanne, quelque 150 personnes en solidarité avec leurs sœurs assassinées. Ce rassemblement – où l’on pouvait notamment lire des pancartes imprimées d’un «On ne naît pas femme, mais on en meurt» – faisait suite à une actualité tragique: la semaine précédant la manifestation, deux femmes de 23 et 37 ans sont décédées à Lausanne et à Vevey, poignardées par leur compagnon. A cette occasion, les protestataires ont rappelé que chaque deux semaines une femme est tuée en Suisse par son mari, son partenaire ou ex-partenaire, son frère ou son fils et parfois par un inconnu. Et de réclamer des mesures systématiques pour lutter contre les violences sexistes et sexuelles. «Un mouvement féministe national fort est plus que nécessaire», ont estimé des participantes lançant un appel à rejoindre la grève du 14 juin.
Les conseillers généraux ont voté pour un congé de trois jours maximum sans certificat médical en cas de règles douloureuses. Une première en Suisse. La position d’Unia est encore nuancée
Le 25 novembre, Journée internationale pour l’élimination des violences sexistes et sexuelles, les collectifs féministes de Suisse et d’ailleurs se sont mobilisés. Les actions...
Avant le 25 novembre, Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, l’historienne Christelle Taraud dénonce des inégalités millénaires
En Suisse, en 2023, 19 féminicides ont déjà été commis en Suisse. Seize femmes sont mortes sous les violences de leur mari ou de leur ex-compagnon en 2022, 26 en 2021, 16 en 2020...