« Pas de licenciements sans un plan social ! »
Le personnel de Vetropack, soutenu par Unia, a participé à une action syndicale ce vendredi pour exiger la négociation d’un plan social et le maintien des emplois pendant le processus
Ce vendredi 17 mai en début d’après-midi, avec le soutien d’Unia, les travailleuses et les travailleurs de Vetropack ont organisé une action devant leur entreprise à St-Prex afin de dénoncer l’attitude de leur direction et réclamer du respect.
En effet, à la suite de l’annonce du maintien de la fermeture de leur site de production et de la volonté de la direction de commencer à licencier dès la semaine prochaine, les salariés ont posé un ultimatum qui se terminait aujourd’hui midi. Ils exigent que l’entreprise entame de vraies négociations, comme le prévoit la convention collective de travail, et qu’aucun licenciement ne soit prononcé avant la signature du plan social. «La direction nous a contactés par e-mail aujourd’hui à 11h58», rapporte Nicole Vassalli, responsable du secteur Industrie à Unia Vaud. «Elle confirme que les licenciements auront lieu ces prochains jours et fait une autre lecture de la convention collective de travail que nous. Pour elle, le plan social n’est pas à négocier avec les travailleurs et les syndicats.»
A la suite de l’action de ce jour, un nouvel ultimatum a été posé à lundi soir prochain, 20 mai. «Nous demandons toujours la même chose», souligne la responsable syndicale. «L’ouverture de vraies négociations, et pas de simples discussions, en vue d’un plan social, et l’arrêt des licenciements tant que ce dernier n’est pas sur pied.» Si la direction n’accède pas à ces demandes, des mesures de lutte pourraient avoir lieu dès mardi prochain.