Aller au contenu principal
Menu

Thèmes

Rubriques

abonnement

1000 signatures en solidarité avec les chauffeurs licenciés de DPD

Une pétition munie de quelque 1000 signatures récoltées en une poignée de jours seulement a été adressée la semaine dernière à DPD. Ce texte exige la réintégration de cinq chauffeurs de l’entreprise licenciés ce début d’année au Tessin en raison, dénonce Unia, de leur engagement syndical (voir L’ES du 19 janvier). «DPD a, à cette période, cassé son contrat avec une société sous-traitante au profit d’une autre. Cette dernière a repris l’ensemble des collaborateurs, soit 14 personnes sur 18. Comme par hasard, les quatre qui n’ont pas été réembauchés, auxquels s’est ajouté un cinquième depuis, s’étaient mobilisés pour de meilleures conditions de travail, souligne Giangiorgio Gargantini, secrétaire régional Unia Tessin. Aucune raison n’a été donnée à ce non-réengagement. Ces livreurs affichaient d’excellents états de service. Certains pouvaient même se prévaloir d’avoir occupé des mois durant la tête du classement des meilleurs collaborateurs DPD au Tessin.» Les signataires de la pétition réclament également la reconnaissance des comités du personnel locaux, le respect des droits syndicaux et une amélioration des conditions de travail. «Ces licenciements antisyndicaux ont soulevé une grande indignation dans le canton et ont entraîné une vague de solidarité avec les livreurs de colis», rapporte encore le syndicat dans un communiqué. Et de rappeler au passage les abus constatés au sein de DPD: «Journées de travail interminables, heures supplémentaires, non rémunérées, frais non remboursés, stress énorme. Les chauffeuses et les chauffeurs luttent là contre aux côtés d’Unia depuis plus d’un an.» Pour le syndicat, il n’est pas acceptable qu’une entreprise appartenant à l’Etat français fasse régner des conditions de travail «lamentables en Suisse et foule au pied les droits des salariés». Dans ce contexte, Unia a aussi interpellé la société mère française GeoPost, en attirant son attention sur la violation des droits syndicaux par DPD dans nos frontières.

Pour aller plus loin

Jusqu’à 188 francs d’augmentation dans l’hôtellerie-restauration en Suisse

Employés de restaurant.

Pour Unia, cette hausse est un signal important pour les branches à bas salaire où la compensation intégrale doit absolument être accordée

Valais: salaire minimum de 4000 francs dans les remontées mécaniques

Remontée mécanique.

Un nouveau contrat-type a été établi. Des discussions sont en cours pour rendre les salaires obligatoires

Les livreurs licenciés exigent que Smood assume ses responsabilités

Durant la conférence de presse.

Soutenus par Unia, les 218 travailleurs licenciés de la société sous-traitante Simple Pay veulent obtenir le paiement des arriérés salariaux et l’élaboration d’un plan social

Genève: la grève aux TPG de nouveau sur les rails

Grève du personnel TPG en 2014.

Le personnel se bat pour une indexation correcte des salaires comme le prévoit leur statut