Aller au contenu principal
Menu

Thèmes

Rubriques

abonnement

Elvetino: accord salarial conclu

Au terme d’une seule séance de négociations, un accord salarial a été conclu entre les syndicats Unia, SEV et Elvetino, annoncent les partenaires sociaux dans un communiqué commun. Dès l’année prochaine, les salaires effectifs augmenteront de 130 francs brut par mois. Cette somme se compose de 50 francs déjà prévus par la Convention collective de travail (CCT) et de 80 francs supplémentaires permettant en grande partie de compenser le renchérissement. L’augmentation équivaut à une hausse moyenne des rémunérations de base de 3%. Quant aux salaires minimums, ils seront majorés de 120 francs, pour s’élever désormais à 4080 francs pour les stewards et à 4215 francs pour les magasiniers et les logisticiens sans formation de base. Le tarif horaire minimal passe ainsi à 24,30 francs pour les deux fonctions. A noter encore que les employés au bénéfice de formation de base, présentant des compétences dans des langues nationales ou des connaissances d’anglais pourront prétendre à une meilleure rémunération. «Même s’il n’est pas exceptionnel, c’est un bon résultat, compensant le renchérissement et sachant que les salaires dans le domaine restent modestes», commente Mauro Moretto, responsable national de l’hôtellerie-restauration d’Unia, précisant que la hausse de 50 francs a été accordée chaque an depuis une décennie, à l’exception de la première année de la crise Covid où elle a été reportée. Le syndicaliste estime encore que cette augmentation constitue «un début positif» en vue du renouvellement de la CCT l’an prochain. Un accord qui couvre quelque 800 employés.

Pour aller plus loin

Nouveau revers pour Uber

Chauffeur Uber au travail, smartphone à la main.

En donnant raison à un ancien chauffeur, le Tribunal cantonal vaudois confirme le statut d’employeur de la société de transport

23 francs de l'heure? Bientôt!

Mobilisation des nettoyeuses et des nettoyeurs devant le siège de l'association patronale. Une pétition dans un chaudron.

Les nettoyeuses et nettoyeurs genevois se sont mobilisés la semaine dernière pour exiger un salaire décent et un minimum horaire de 23 francs. Dans une pétition adressée au patronat, ils demandent également une prime de risque pour ceux ayant travaillé pendant la crise sanitaire et le paiement à 100% en cas de chômage technique. L’acceptation du salaire minimum à Genève apportera un coup d’accélérateur à leurs revendications

Manor: droits syndicaux bafoués

Succursale Manor à Lausanne.

Manor a annoncé la suppression de près de 500 postes de travail. Unia dénonce des pressions sur le personnel inacceptables et exige le retrait des licenciements

Licenciements abrupts chez Orsay, sans plan social

Devanture de la boutique Orsay à l'abandon à Berne.

Après avoir bénéficié du chômage partiel, les 11 magasins suisses de vêtement de la chaîne ferment ces prochaines semaines, laissant 55 employées sur le carreau