Premiers signaux encourageants des politiques...
A la suite de l’importante mobilisation du personnel de Stahl Gerlafingen et du soutien de la population, deux motions pour le sauvetage de l’usine ont été inscrites le 22 octobre à l’agenda de la Commission de l’économie du Conseil des Etats. Elles pourront ainsi être traitées en décembre par la Chambre haute. «La pression des salariés et de l’opinion publique commence à porter ses fruits», ont commenté Unia, Syna, la Société suisse des employés de commerce et Employés Suisse, dans un communiqué commun. Dans ce contexte, les partenaires réitèrent leur demande à la société de renoncer aux 120 licenciements annoncés. «L’entreprise doit au contraire miser sur le chômage partiel pour préserver les emplois et l’infrastructure jusqu’à ce qu’une solution soit trouvée pour assurer la pérennité de l’aciérie.» Et les syndicats de rappeler que le Conseil fédéral a, cette année, prolongé la durée maximale d’indemnisation en cas de chômage partiel à 18 mois pour soutenir l’industrie à forte consommation d’énergie. Et qu’à partir du 1er janvier, de nouveaux instruments de promotion seront disponibles pour aider financièrement l’industrie dans sa décarbonisation. «Stahl Gerlafingen doit préparer dès maintenant les demandes correspondantes.»