Aller au contenu principal
Menu

Thèmes

Rubriques

abonnement

Le «Prix de l’engagement» aux vendeuses nyonnaises

Lauréates du Prix de l'engangement.
© Unia

Trois représentantes du collectif des vendeuses de Nyon, accompagnées de Susanna Keller (2e depuis la gauche) ont reçu, le 27 janvier à Berne, le «Prix de l’engagement» des mains de la présidente d’Unia, Vania Alleva (tout à droite).

Lors de leur assemblée nationale du 27 janvier à Berne, les délégués du secteur tertiaire d’Unia ont décerné le «Prix de l’engagement» au collectif des vendeuses et des vendeurs de Nyon qui a combattu l’année dernière l’extension des heures d’ouverture des magasins le samedi. Attribué pour la troisième fois, ce prix récompense des militants du tertiaire pour leur implication courageuse. Outre les vendeuses nyonnaises, la distinction a été aussi remise cette année à Susanna Keller. Syndicaliste depuis plus de trente ans, cette vendeuse de Coop à Langnau (BE) a organisé dans son magasin un arrêt de travail de 5 minutes sous la forme d’une pause prolongée à l’occasion de la grève des femmes du 14 juin.

Soutien à la grève du 15 mai

Les délégués du tertiaire ont par ailleurs adopté une résolution pour soutenir la grève pour le climat du 15 mai et une nécessaire «reconversion éco-sociale de la société et de l’économie». «Il est essentiel que les salariés participent à cette reconversion et imposent, avec des propositions concrètes, des emplois corrects et de qualité. Pour cela, il faut de bonnes qualifications, des possibilités de reconversions professionnelles et davantage de droit de consultation sur le lieu de travail», a plaidé le syndicat dans un communiqué publié à l’issue de la réunion. «Les moyens et l’argent pour faire face à l’urgence sociale et climatique existent et sont à portée de main. Les milliardaires et les entreprises qui amassent des profits aux dépens de la planète doivent passer à la caisse et contribuer au tournant écologique et social.»

Pour aller plus loin

A Genève, les travailleurs d’Onet ont poursuivi leur grève

Salariés d’Onet et syndicalistes, au premier jour du mouvement.

Lundi, une rencontre était prévue avec des représentants de la ville et de l’entreprise

Bâtons dans les roues d’Uber et consorts

Application Uber Eats ouverte sur un smartphone pointé sur un livreur à vélo.

La fin de la récréation a sonné pour Uber et d’autres plateformes numériques. Genève exige de ces multinationales qu’elles se plient aux règles du canton, notamment en matière de conditions de travail et de protection sociale. Unia salue cette position et espère qu’elle fera tache d’huile.

«L’Etat doit prendre ses responsabilités!»

Deux syndicalistes d'Unia disent stop au dumping

Unia dénonce un nouveau cas de dumping chez Net Inter SA, une entreprise de nettoyage mandatée dans de nombreux bâtiments publics, qui ne compense pas les heures travaillées de nuit

Rien ne va plus dans le monde du nettoyage genevois

Des nettoyeurs d’Onet en lutte pour des conditions de travail décentes.

Une quinzaine de nettoyeurs de la multinationale Onet SA chargés de l’entretien des WC publics de la ville de Genève ont opté pour la grève