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Les toilettes de la discorde

Il y a quelques semaines, nous apprenions dans les médias genevois que des milliers de toilettes et de salles de bains préfabriquées allaient être importées du sud de l’Europe pour le chantier Quai Vernets. Unia dénonçait une aberration écologique mais aussi sociale, en mettant à l’écart les artisans locaux, d’autant plus que, peu de temps après, l’entreprise D’Orlando faisait faillite, laissant des dizaines de travailleurs du bâtiment sur le carreau.

Dans ce contexte, les syndicats genevois de la construction Unia, Sit et Syna ont demandé à rencontrer le président du Conseil d’Etat, Antonio Hodgers. Lors d’une réunion le 4 juillet dernier, les syndicats ont pu exposer leurs préoccupations pour l’environnement mais aussi l’urgence de reclasser les travailleurs – notamment âgés – licenciés.

«Le magistrat s’est montré ouvert à la discussion et préoccupé par les diverses problématiques exposées par les syndicats», peut-on lire dans un communiqué de presse commun des trois syndicats. «Antonio Hodgers s’est engagé à réunir les partenaires sociaux et les entités gérantes du chantier à la rentrée, pour que des solutions soient trouvées mais aussi pour la mise en place d’une commission tripartite en vue du suivi du chantier.» Affaire à suivre en septembre, donc.

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Les travailleurs intérimaires, venant de Pologne, de Slovénie, de Lettonie et des Pays-Bas, étaient payés 14,98 euros l’heure pour construire l’héliport de l’hôpital de Sion. La CCT de la branche prévoit le double. Leurs frais de repas étaient également réduits drastiquement.

La semaine dernière, Unia a dénoncé un cas de dumping salarial sur le chantier de l’héliport de l’Hôpital de Sion. La direction des travaux a réagi le jour même