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La grève d’Onet pourrait être suspendue

Devant des toilettes publiques, une banderole sur laquelle on peut lire: WC fermés pour cause de grève. 3000 francs par mois. Stop aux salaires de misère. Halte à la complicité entre la ville et Onet.
©Neil Labrador

Les grévistes se battent pour de meilleures conditions de travail et contre le licenciement d’un collègue.

A Genève, une issue au conflit social chez Onet SA se dessine. Chargés de l’entretien des WC publics de la ville de Genève, onze travailleurs de la société sont en grève depuis le 11 février pour protester contre le licenciement d’un collègue et obtenir des améliorations de leurs conditions de travail et d’embauche. La semaine dernière, les autorités de la commune ont décidé de proposer au Conseil municipal un crédit de 120000 francs «destiné à étoffer la prestation et à permettre ainsi au personnel d’Onet de travailler à plein temps, ce qui leur assurera des salaires décents», selon le communiqué de la ville. Toutefois, pour le syndicat Sit, qui soutient les grévistes, les comptes n’y sont pas. «Nous demandons 158000 francs, ce qui permettrait de mettre tout le monde à 43 heures», explique Thierry Horner, secrétaire syndical du Sit. La Commission des finances doit se réunir ce mercredi 3 avril pour en débattre et une majorité semble s’être formée en faveur de la revendication du Sit. Parallèlement, les représentants des grévistes ont entamé des discussions avec l’employeur pour établir un protocole d’accord. «La réintégration du travailleur licencié n’est pas négociable, on l’a d’ailleurs inclus dans nos calculs.» Si la commission donne son feu vert et qu’un accord est trouvé avec Onet, les employés ont projeté de suspendre leur grève dès le 4 avril dans l’attente des séances plénières des 16 et 17 avril du législatif communal, qui sera appelé à voter la proposition de crédit.

 

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