Les revendications salariales dans les branches d’Unia
◼ Secteur principal de la construction: +100 francs d’augmentation générale; +100 francs sur les salaires minimums; paiement de la pause matinale et de midi (voir aussi ici)
◼ Artisanat: +100 francs sur les salaires effectifs dans toutes les branches; +100 francs sur les salaires minimums.
◼ Industrie: +100 francs pour toutes et tous.
◼ Commerce de détail: salaire minimum d’au moins 4000 francs (x13), prime d’un demi-salaire mensuel pour les salariés du département food et du commerce en ligne.
◼ Coop: +100 francs, en priorité sur les plus bas salaires et pour les employés avec ancienneté (après 5 et 10 ans), salaire minimum d’au moins 4000 francs (x13).
◼ Migros: +100 francs en général; 4000 francs (x13) minimum; salaire minimum pour les employés expérimentés; prime d’au moins un demi-salaire mensuel pour les travailleurs du département food et du commerce en ligne.
◼ Logistique: +100 francs; prime d’au moins 2000 francs.
◼ Location de services: +150 francs sur les salaires minimums (non qualifiés); augmentation des salaires minimums au Tessin au niveau des autres minimums cantonaux.
Journée d’action du 31 octobre
Applaudir, c’est bien, agir c’est mieux!
Unia organise le 31 octobre une journée d’actions nationale pour revendiquer de meilleurs salaires et de meilleures conditions de travail dans les métiers essentiels.
Que ce soit dans la vente, les soins – notamment de longue durée –, la logistique ou les transports, des centaines de milliers de travailleurs ont fait preuve de courage pour être au front et garantir l’approvisionnement de base de la Suisse. Des métiers largement féminins, peu reconnus, mal rémunérés et qui s’exercent dans des conditions souvent difficiles.
Pour le syndicat, les applaudissements sont loin d’être suffisants et ces salariés méritent mieux.
C’est pourquoi il demande les améliorations suivantes:
▪ Enfin une hausse salariale: aucun salaire inférieur à 4000 francs x 13 (semaine de 40h) et une prime pour le dévouement extraordinaire durant la pandémie.
▪ Stop aux dérégulations et aux conditions de travail précaires: davantage de personnel, davantage de temps, une meilleure planification des horaires, pas de travail sur appel et pas d’élargissement des horaires d’ouverture des magasins.
▪ Une meilleure protection des salariés grâce à des CCT de force obligatoire dans toute la Suisse.
Des actions décentralisées auront lieu dans tout le pays, pour que ces revendications soient entendues. Précisions à venir…