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Les partenaires sociaux signent la CCT

Les trois syndicalistes d’Unia, Raphaël Thiémard, responsable de la branche horlogère, Yves Defferard, membre du comité directeur, et Vania Alleva, présidente, ont signé la nouvelle CCT avec les deux responsables de la Convention patronale de l’industrie horlogère, Philippe Bauer, son président, et Ludovic Voillat, le secrétaire général.
© Thierry Porchet

Les trois syndicalistes d’Unia, Raphaël Thiémard, responsable de la branche horlogère, Yves Defferard, membre du comité directeur, et Vania Alleva, présidente, ont signé la nouvelle CCT avec les deux responsables de la Convention patronale de l’industrie horlogère, Philippe Bauer, son président, et Ludovic Voillat, le secrétaire général.

Le 3 mai, les représentants du syndicat Unia et de la convention patronale de l’industrie horlogère suisse (CP) ont signé leur nouvelle convention collective de travail (CCT) à l’Hôtel DuPeyrou à Neuchâtel. C’est dans ce lieu mythique que la première CCT de l’horlogerie a été signée il y a 87 ans.

Négociée entre mars 2023 et février 2024, après dix séances plénières, elle entre en vigueur au 1er juillet et court jusqu’au 31 décembre 2029. Elle concerne près de 55000 collaborateurs et plus de 500 entreprises. «Patronat et syndicat ont élaboré un texte moderne issu d’un compromis équilibré entre avancées sociales et maintien de la compétitivité des entreprises», indique un communiqué commun. Philippe Bauer, président de la CP, souligne: «Nous avons eu certes des divergences, des séances compliquées, d’où nous sommes sortis parfois satisfaits, de temps en temps fâchés ou un peu désabusés, mais nous n’avons jamais eu le sentiment que nos partenaires ne nous écoutaient plus, voire que chacun prêchait dans le désert.» Yves Defferrard, responsable du secteur industrie d’Unia, a rappelé que la CCT a été approuvée à l’unanimité le 6 mars. «C’est dire à quel point cette CCT est soutenue par les forces syndicales et recueille leur enthousiasme. Pour autant, des dossiers importants restent ouverts et vont nécessiter un engagement syndical déterminé dans les prochaines années.» 

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