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Les grévistes radiologues n’ont pas été entendus

En grève depuis le 3 février, les techniciens en radiologie médicale (TRM) n’ont pas obtenu gain de cause. Lundi 10 février, le Conseil d’Etat du canton de Fribourg a annoncé ne pas entrer en matière sur leurs revendications. Environ 80% du personnel accompagné par le Syndicat des services publics (SSP) ont pourtant débrayé pendant une semaine, soutenus par d’autres syndicats, dont Unia, et des partis de gauche. Un appel de soutien a également récolté plus de 3000 signatures en quelques jours. 

Dans un communiqué, le SSP qualifie de mensonger l’appréciation du gouvernement qui estime que «la profession n’est aucunement dévaluée». Or, les points évalués sont clairement en-dessous d’il y a quelques années, alors que les responsabilités et les compétences des TRM ont fortement augmenté. «Par ailleurs, rien ne justifie que les TRM soient colloqués en classe de salaire 17, alors même que l’ensemble des fonctions de niveau Bachelor HES, à l’Etat de Fribourg, se retrouvent en classes de salaire 18 à 24, soutient le SSP. La proposition d’une fonction de technicien thérapeute spécialisé (classes 18 et 19) est un trompe-l’œil: une telle fonction existe, en réalité, déjà (clinicien).» Pour le syndicat, cette augmentation ne concernerait ainsi que quelques professionnels, alors que tous les TRM devraient avoir droit à une revalorisation salariale. Le SSP et le personnel demandent donc une nouvelle rencontre avec la direction de l’Hôpital de Fribourg (HFR) – dont le nouveau directeur général, Philipp Müller – et le Conseil d’Etat pour discuter de l’octroi de la classe de salaire 18 et 19 au plus grand nombre. Dans l’attente de ce rendez-vous, les TRM ont décidé de suspendre leur grève mais vont continuer à se battre... 

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Non, les primes ne vont pas baisser avec EFAS

«Dans le domaine hospitalier et dans les soins de longue durée, les cantons vont se désinvestir et reporter les charges sur les caisses maladie. Ainsi, au lieu de favoriser le développement d’un système de santé efficient et de qualité, nous allons au contraire accélérer l’explosion des coûts pour les payeurs de primes, tout en mettant en danger la couverture de base en matière de soins», souligne Véronique Polito, vice-présidente d’Unia, inquiète face à ce report de charge.

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EFAS, «bombe à retardement» pour les assurés, les patients et les soignants

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Hausse des primes : la balle est dans le camp des cantons

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