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Carouge limite le travail temporaire

La Ville de Carouge s'est engagée à ne pas dépasser 10% de travail temporaire sur ses chantiers.

Bonne nouvelle! La Ville de Carouge s’engage à limiter le travail temporaire sur ses chantiers à 10%. Son Conseil administratif a signé un accord avec Unia allant dans ce sens pour protéger les travailleurs et les entreprises qui agissent loyalement, face au dumping salarial pratiqué par certains employeurs. Dès le 1er mai, les chantiers publics de la commune devraient donc limiter le nombre de travailleurs temporaires à 10% pour les entreprises de 20 travailleurs, «avec davantage de souplesse pour les petites structures et la possibilité d’une dérogation en cas de besoins dûment justifiés», indique le communiqué commun de la Ville de Carouge et d’Unia Genève. Face à la précarisation des conditions de travail sur les chantiers, le syndicat se réjouit de la prise de conscience d’acteurs publics. D’autres communes dont Vernier, Genève et le Grand-Saconnex, des régies publiques et des fondations immobilières ont déjà décidé de limiter le recours aux temporaires à 10% des effectifs.

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Les travailleurs intérimaires, venant de Pologne, de Slovénie, de Lettonie et des Pays-Bas, étaient payés 14,98 euros l’heure pour construire l’héliport de l’hôpital de Sion. La CCT de la branche prévoit le double. Leurs frais de repas étaient également réduits drastiquement.

La semaine dernière, Unia a dénoncé un cas de dumping salarial sur le chantier de l’héliport de l’Hôpital de Sion. La direction des travaux a réagi le jour même