Aller au contenu principal
Menu

Thèmes

Rubriques

abonnement

Vaudoise aréna: Unia saisit le Seco

Le syndicat critique le Service de l’emploi. Les communes actionnaires montent aussi au créneau

A la suite de la dénonciation des conditions de travail au Centre sportif de Malley (CSM) – qui gère la Vaudoise aréna – par plusieurs salariés, Unia sollicite le Secrétariat d’Etat à l’économie (Seco) pour qu’il intervienne. Dans un communiqué daté du 12 février, le syndicat indique lui demander de se prononcer sur la conformité au droit fédéral des pratiques du Service vaudois de l’emploi (SDE). Sa question principale, en substance: Est-il conforme que le SDE n’agisse concrètement que deux mois après la dénonciation des employés, et ne demande qu’un audit au vu des faits graves dénoncés? Pourquoi un contrôle n’a-t-il pas eu lieu sur place directement? Et y a-t-il eu violation du secret de fonction lorsque le SDE a informé l’employeur du nombre de salariés signataires de la lettre reçue (11 sur 20)?

Pour Unia, il convient donc de «clarifier le fonctionnement attendu des inspections du travail en cas de dénonciation par les salariés. Il en va du maintien du droit fondamental pour les travailleurs de faire reconnaître et corriger des entorses à la législation…» De surcroît, c’est par voie de presse que les employés ont appris qu’un audit serait réalisé. «Or, poursuit Unia, le SECO préconise “qu’employeur, travailleurs et organe d’exécution s’entendent sur la personne du spécialiste choisi et définissent clairement l’objet et l’étendue de l’expertise”.» Le président du conseil d’administration devait organiser cet audit externe, alors qu’il est l’une des deux personnes mises en cause par la dénonciation des salariés. Le syndicat en conclut qu’il est ainsi juge et partie, «ce qui porte atteinte très fortement à la confiance des salariés à la fois dans le processus d’audit et dans la volonté réelle de l’employeur de trouver une solution durable au présent conflit».

Une critique partagée par les trois communes actionnaires du CSM qui, deux jours après Unia, réagissaient et exigeaient que ce soit le vice-président du conseil d’administration qui mène l’audit et non le président. Les Villes de Lausanne, Prilly et Renens ont également demandé au conseil d’administration de tout mettre en œuvre pour établir les faits et déterminer, le cas échéant, les responsabilités dans le but de «ramener un climat de travail serein», indique leur communiqué. Les municipalités réclament encore des administrateurs qu’ils s’assurent immédiatement du respect de la Loi sur le travail, qu’ils corrigent les éléments qui devraient l’être et règlent les aspects financiers touchant les collaborateurs, en lien notamment avec le travail de nuit.

Pour aller plus loin

Le personnel de l’hôtellerie-restauration lance une campagne

Campagne d'Unia dans les rues de Neuchâtel.

A la faveur d’un manifeste, d’une pétition et de petits films, les salariées et les salariés des cafés, restaurants et hôtels veulent attirer l’attention sur leurs difficiles conditions de travail

Le personnel veut une vie digne

Cuisinier et femme de chambre.

Unia lance ce mercredi une campagne ayant pour objectif de faire connaître les difficiles conditions de travail dans l’hôtellerie-restauration et la nécessité d’y remédier

Soutien de taille pour le personnel de Smood

Le Grand Conseil genevois soutient le personnel de Smood! Jeudi passé, une large majorité des élus, rassemblant ceux d’Ensemble à gauche, du Parti socialiste, des Verts, du PDC et...

Des chauffeurs tessinois de DPD protestent à Paris

Banderole des chauffeurs tessinois: "Geopost respectez nos droits!"

Trois chauffeurs tessinois de DPD ont protesté, jeudi dernier à Paris, contre leur licenciement, devant le siège de La Poste française, la maison-mère de l’entreprise de logistique...