De bons accords dans la construction métallique et les garages valaisans
Les résultats des négociations salariales pour 2020 dans l’artisanat du Vieux-Pays sont tombés
Responsable du secteur artisanat d’Unia Valais, Serge Aymon fait le point sur le résultat des négociations salariales pour 2020: «Nous avons conclu de bons accords pour la construction métallique et les garages», se félicite le secrétaire syndical. Pour les métiers de l’électricité, la technique et l'enveloppe du bâtiment, ainsi que le paysagisme, par contre, les discussions entre partenaires sociaux ont été difficiles. «Nous avons tenu plusieurs séances en décembre sans arriver à avancer, mais en janvier, alors qu’on partait de zéro, nous avons réussi à obtenir des augmentations de plus de 30 francs par mois dans l’électricité et la technique du bâtiment. Les représentants des employeurs paysagistes n’ont pas voulu, eux, entrer en matière sur une revalorisation salariale. Sans parler de la hausse du coût de la vie, la situation dans cette branche ne justifie pas cette attitude. Les carnets de commandes sont pleins, quasiment personne n’est au chômage et la pression sur les délais est toujours plus forte. Si on devait décerner une râpe d’or, ils la méritent bien», souligne Serge Aymon.
Dans le détail, les travailleurs valaisans de la construction métallique voient leurs salaires réels augmenter de 20 centimes l’heure ou de 40 francs par mois. Le salaire minimum des travailleurs qualifiés, des tuyauteurs spécialisés et des manœuvres est revalorisé de 40 centimes l’heure. Relevons que tous les ouvriers bénéficiant de la Convention collective de travail (CCT) valaisanne de la construction métallique sont désormais couverts en cas de maladie, à hauteur de 80% du salaire.
Dans les garages, tous les salariés gagnent 30 francs de plus par mois. Chez les électriciens, les salaires réels montent de 15 centimes l’heure.
Dans la technique et l'enveloppe du bâtiment, branche qui réunit les ferblantiers, appareilleurs, couvreurs, chauffagistes et installateurs de sanitaires, de ventilation et de climatisation et dont la CCT a été reconduite jusqu’en 2024, les salaires réels s’améliorent de 15 centimes l’heure et les salaires minimums de 10 centimes pour tous les travailleurs.
Les salaires réels et minimums de tous les carreleurs sont majorés de 20 centimes l’heure. Enfin, nous n’oublions pas les menuisiers, charpentiers, peintres, plâtriers et autres ouvriers du second œuvre, qui dépendent toutefois d’une CCT romande. L’augmentation des salaires effectifs est pour eux de 0,3% ou 10 centimes par heure.