Aller au contenu principal
Menu

Thèmes

Rubriques

abonnement

150 livreurs de repas hors piste

Hamburger sur un porte-bagages de vélo.
© Thierry Porchet

Plus de 150 livreurs de repas se retrouvent sur le carreau entre Genève et Lausanne. Roulant pour Smood, ces employés d’une société sous-traitante, AlloService, ont vu leur accès à la plateforme bloqué du jour au lendemain il y a un mois. Une responsable d’AlloService a expliqué à la RTS que Smood aurait refusé d’adapter ses tarifs au salaire minimum genevois de 23 francs l’heure introduit à l’automne. Faute de pouvoir les employer, le sous-traitant n’aurait eu d’autre choix que de licencier quelque 250 livreurs au service de Smood, partenaire de nombreux restaurants et de Migros. Prévenu, Unia est intervenu. «Les licenciements étaient illégaux, ils étaient individuels et ne respectaient pas le délai de congé», indique Aymen Belhadj, secrétaire syndical d’Unia Vaud. «Nous avons réussi à stopper ces licenciements», ajoute Umberto Bandiera, secrétaire syndical d’Unia actif du côté genevois. Environ 50 travailleurs auraient été réengagés directement par Smood dans le canton de Vaud, mais quelque 120 Genevois et 30 Vaudois se retrouvent aujourd’hui sans emploi. Grâce à l’intervention syndicale, une procédure de consultation pour licenciement collectif a toutefois été ouverte. «Beaucoup de questions doivent encore trouver une réponse, conclut Umberto Bandiera. L’objectif reste la sauvegarde des emplois, ce n’est pas au personnel de payer les pots cassés d’un conflit entre deux entreprises.»

Pour aller plus loin

Le commerce de détail ne doit plus être une zone de bas salaires!

Les militants avec une banderole "Ensemble nous sommes plus forts!"

Une centaine de personnes ont participé au groupe professionnel Coop d’Unia le 6 février. Lors de la séance, une discussion a eu lieu avec le chef des ressources humaines du groupe sur les rémunérations et les conditions de travail. Une première

«J’ai préféré me battre que de ne rien dire»

Le Prix Engagement d’Unia distingue le personnel en lutte de Cats & Dogs et la détermination d’une aide-soignante d’un EMS genevois

Les partenaires d’Uber dans le viseur

Intérieur de voiture à travers une sorte de viseur.

A Genève, l’Office cantonal de l’emploi veut soumettre les sous-traitants de la multinationale à la location de services, qui offre de meilleures conditions aux chauffeurs. Une exigence partagée par Unia qui réclame que les missions des conducteurs soient entièrement payées, intégrant les temps d’attente entre deux courses

Uber: quel avenir pour les chauffeurs?

Me Caroline Renold, avocate, revient sur la décision des autorités genevoises, qu’elle juge largement insuffisante en ce qui concerne l’indemnisation; mais qui pose aussi des bases utiles pour l’avenir