Pour la hausse des salaires et des pensions, pour l’égalité et contre l’austérité en Europe!
Vendredi passé, lors de la journée d’actions du 13 octobre appelée par les syndicats en France, une délégation de membres d’Unia, accompagnée du président de l’Union syndicale suisse Pierre-Yves Maillard, s’est rendue à Paris pour se joindre à la manifestation se déroulant dans la capitale. Quelque 20000 salariées et salariés ont battu le pavé ce jour-là dans les rues de Paris, alors qu’ailleurs en France, environ 200000 personnes étaient dans la rue ou en grève pour les salaires, les pensions, l’égalité et contre l’austérité budgétaire. Une austérité contre laquelle la Confédération européenne des syndicats (CES) est partie en guerre lors son congrès de mai. La journée de mobilisation française était un des moments forts de sa campagne. Près d’un millier de syndicalistes venant d’une douzaine de pays d’Europe ont défilé à Paris aux côtés de leurs camarades français. Lors de la conférence de presse de la CES tenue avant la manifestation, Pierre-Yves Maillard a rappelé l’importance de la solidarité syndicale internationale: «Notre solidarité transfrontalière est décisive. C’est seulement ainsi que nous pourrons défendre de bonnes conventions collectives de travail et assurer des contrôles efficaces sur les lieux de travail contre les attaques de déréglementation. Et qu’il sera donc possible de protéger les salaires et les conditions de travail contre le dumping.»
Le 24 février 2025 marque les trois ans de guerre d’agression de la Russie contre l’Ukraine. Des rassemblements ont eu lieu un peu partout en Suisse et dans le monde. Récit à Lausanne.
Le 25 février, des syndicats ukrainiens, européens et internationaux se sont réunis pour marquer les trois ans de guerre en Ukraine. Le point avec l’Union syndicale suisse.
Un récent rapport de Solidar Suisse révèle la précarité des conditions de travail et de vie des travailleurs migrants dans les plantations de palmiers à huile du Sabah, en Malaisie.
Géorgie: la contestation contre le gouvernement s’inscrit dans la durée
Malgré la répression, les Géorgiens sont dans la rue depuis fin novembre pour dénoncer les fraudes électorales et le tournant prorusse et autoritaire du gouvernement. Le mouvement citoyen est aujourd’hui confronté à de nombreux défis pour atteindre ses objectifs.