Aller au contenu principal
Menu

Thèmes

Rubriques

abonnement

Des ex-employées de Heidi.com demandent justice

Trois anciennes employées de la marque de vêtements neuchâteloise Heidi.com demandent justice à la suite de leur licenciement, qu’elles estiment abusif. S’ajoute une quatrième ex-employée qui s’adresse aussi au Tribunal des prud’hommes pour un licenciement immédiat injustifié. L’histoire remonte à janvier dernier, quand ces quatre employées dénoncent le harcèlement d’un cadre, bras droit de la directrice actuelle, dont elles sont victimes, au conseil d’administration de la société. Ce dernier décide alors de licencier l’homme incriminé sur-le-champ. Jusqu’ici tout va bien… Sauf que, peu de temps après, c’est au tour des trois femmes d’être congédiées, puis dans un second temps, de la quatrième. Les raisons officiellement avancées sont de type structurel, l’entreprise essuyant des difficultés financières. Reste que, parallèlement, le cadre mis en cause revient par la petite porte dans la boîte, c’est-à-dire avec un mandat externe. Et d’autres mandats auraient aussi été proposés à des personnes extérieures. Pour le secrétariat neuchâtelois d’Unia, qui suit les différentes affaires au Tribunal des prud’hommes, tout porte à croire que ces cas relèvent de licenciements représailles, en d’autres termes «abusifs», à la suite de leur dénonciation du harcèlement sexuel auprès du conseil d’administration (qui a depuis été remanié) de Heidi.com. Affaire à suivre.

 

Pour aller plus loin

Jusqu’à 188 francs d’augmentation dans l’hôtellerie-restauration en Suisse

Employés de restaurant.

Pour Unia, cette hausse est un signal important pour les branches à bas salaire où la compensation intégrale doit absolument être accordée

Valais: salaire minimum de 4000 francs dans les remontées mécaniques

Remontée mécanique.

Un nouveau contrat-type a été établi. Des discussions sont en cours pour rendre les salaires obligatoires

Les livreurs licenciés exigent que Smood assume ses responsabilités

Durant la conférence de presse.

Soutenus par Unia, les 218 travailleurs licenciés de la société sous-traitante Simple Pay veulent obtenir le paiement des arriérés salariaux et l’élaboration d’un plan social

Genève: la grève aux TPG de nouveau sur les rails

Grève du personnel TPG en 2014.

Le personnel se bat pour une indexation correcte des salaires comme le prévoit leur statut