Aller au contenu principal
Menu

Thèmes

Rubriques

abonnement

Licenciement collectif du personnel de XPO Logistics

La multinationale américaine licencie ses employés de Satigny. Unia exige un plan social

Alors que le secteur de la logistique est en plein boom, XPO Logistics a décidé de résilier les contrats de sa trentaine d’employés de sa succursale de Satigny. Son motif: la fin du contrat avec son unique client cet été. Unia Genève monte au front pour demander un plan social et la reconnaissance du partenariat social alors que la quasi-totalité des employés ont donné mandat au syndicat à cet effet. «Jusqu’à présent, la société ne respecte pas le droit des salariés de se faire représenter ni de négocier un plan social. Elle refuse le dialogue social», explique Umberto Bandiera, secrétaire syndical d’Unia Genève. Il dénonce aussi l’inconséquence de XPO: «Alors que le secteur de la logistique voit ses chiffres d’affaires exploser, la responsabilité d’une mauvaise gouvernance de la part d’une multinationale ne peut pas peser que sur les employés.» 

Un délégué syndical d’Unia à XPO, souligne ne pas être surpris par la nouvelle: «Je m’y attendais depuis la dénonciation du contrat par l’unique client de la société il y a quelques mois, mais des collègues ont reçu la nouvelle assez durement, qui plus est, dans cette période de confinement. Pour la plupart, le courrier leur est arrivé le 5 mai. D’autres, en France, l’attendent encore.» La grande majorité des employés ont en effet été mis au chômage partiel depuis le 25 mars. Avec des conséquences douloureuses en termes de salaire. «En avril, il manque bien plus que 20%. Certains perdent jusqu’à 30% ou 40% sans explication. Les fiches de salaires sont incompréhensibles», souligne le délégué. 

Unia organise une assemblée générale du personnel ce mercredi en ligne. De son côté, la direction suisse de XPO a mandaté un avocat.

Pour aller plus loin

DPD, les forçats de la logistique

Tournée des dépôts DPD à l'aube par les syndicalistes d'Unia.

Journée à rallonge, heures travaillées non payées, stress énorme... Durant plusieurs mois des représentants d’Unia ont fait le tour des dépôts de DPD. S’appuyant sur des entretiens menés avec 200 employés, le syndicat dénonce des conditions de travail misérables et des dysfonctionnements dans l’entreprise de livraison de colis. Il exige l’ouverture immédiate de négociations

Unia et le Sit dénoncent un «projet de loi de la honte»

Le Conseil d’Etat genevois cherche à imposer des ouvertures dominicales des commerces et une prolongation des horaires le samedi

Travail du dimanche: un projet cynique

Le 7 mars 2021, le corps électoral du canton de Berne se prononcera sur la modification de la Loi sur le commerce et l’industrie. Derrière cet intitulé fumeux se cache la froide...

Uber, un employeur qui s’ignore

Livreur Uber Eats.

Dans le canton de Vaud, une pétition demande la reconnaissance du statut de salarié pour les livreurs de la plateforme, ainsi que pour les chauffeurs VTC