Aller au contenu principal
Menu

Thèmes

Rubriques

abonnement

Jusqu’à 188 francs d’augmentation dans l’hôtellerie-restauration en Suisse

Employés de restaurant.
© Olivier Vogelsang

Pour Unia, cette hausse est un signal important pour les branches à bas salaire où la compensation intégrale doit absolument être accordée

Dans l’hôtellerie-restauration, les syndicats ont obtenu la compensation intégrale du renchérissement pour les salaires minimums. Sur la base des prévisions du mois de septembre, ils augmenteront de 3% dès le 1er janvier 2023 suivant la catégorie salariale. Pour Unia, dans ce contexte de forte inflation, l'hôtellerie-restauration envoie là un «signal important»: «C'est dans les branches aux bas salaires que le renchérissement doit absolument être compensé dans son intégralité afin que les employés ne subissent pas de perte de salaire à la fin du mois.»

A l’indexation s’ajoute la revalorisation salariale qui avait été convenue au printemps entre les partenaires sociaux. Les rémunérations progresseront de 10 à 40 francs par mois suivant le niveau de qualification.

Cette revalorisation ne bénéficiera toutefois pas aux collaborateurs sans apprentissage, qui obtiennent tout de même la compensation complète du renchérissement. Ce point controversé avait soulevé des critiques lors de la conférence de branche d’Unia et le résultat des négociations n’avait été approuvé qu’à une voix près.

Au final, les salaires minimums seront augmentés de 105 à 188 francs par mois en fonction du degré de formation. Ce qui n’est pas négligeable sachant que, dans l’hôtellerie-restauration, ces minima se situent entre 3477 francs pour les employés sans formation et 4920 francs pour ceux ayant passé un examen professionnel fédéral. La Convention collective nationale de travail (CCNT) de la branche prévoit au moins un treizième salaire. Ces nouveaux barèmes ne s’appliquent pas dans les cantons qui ont instauré un salaire minimum cantonal, lorsque celui-ci est plus élevé.

Pour aller plus loin

Uber condamné à payer des cotisations sociales

Chauffeur Uber au travail.

Le Tribunal des assurances sociales de Zurich a jugé que la multinationale est un employeur et doit, à ce titre, s’acquitter des charges sociales. La décision vaut pour toute la Suisse

Des licenciements antisyndicaux dénoncés chez DPD

Banderole accrochée au toit de DPD à Giubiasco.

Connus comme syndicalistes, quatre livreurs tessinois ont été écartés. Unia exige leur réintégration

Smood: la conciliation a débuté

Livreur Smood à vélo.

Hier, les représentants d’Unia et de Smood étaient convoqués à Genève pour une première séance de conciliation devant la Chambre des relations collectives de travail (CRCT). Le 6...

La solidarité avec la lutte chez DPD tisse sa toile internationale

Capture d'écran de la vidéo.

Des syndicalistes des quatre coins du monde ont apporté mercredi dernier leur soutien à Unia et aux travailleurs suisses de l’entreprise de logistique