Aller au contenu principal
Menu

Thèmes

Rubriques

abonnement

Hôtellerie-restauration: de meilleurs salaires minimums

Un serveur.
© Olivier Vogelsang/archives

En deux ans, entre 2023 et 2024, les salaires minimums des employés de l’hôtellerie-restauration auront augmenté d’environ 6%.

Les nouveaux salaires minimums pour l’an prochain dans l’hôtellerie-restauration sont fixés, intégrant la pleine compensation du renchérissement et une augmentation de 5 francs par mois

Les partenaires sociaux de l’hôtellerie-restauration se sont mis d’accord pour une compensation intégrale du renchérissement pour les salaires minimums. Cette compensation, indique Unia sur son site internet, équivaut à une augmentation d’environ 6% en 2023 et en 2024. Elle permet d’éviter que les salaires des employés concernés ne perdent de la valeur. En outre, les salaires minimums seront augmentés de 5 francs par mois.

Les syndicats et les faîtières patronales ont demandé au Conseil fédéral la prolongation de l’extension du champ obligatoire de la Convention collective nationale de travail.

Les nouveaux salaires minimums dans l’hôtellerie-restauration entreront en vigueur le 1er janvier 2024 et seront applicables dans toute la Suisse. Dans les cantons où les salaires minimums légaux sont plus élevés, ces derniers s’appliquent.

Compte tenu de l’inflation toujours élevée, la compensation du renchérissement sur les salaires minimums est très importante, souligne encore le syndicat. Qui demande par ailleurs à toutes les entreprises du domaine de revaloriser également les rémunérations du personnel gagnant plus que le salaire minimum. «Cela est aussi dans l’intérêt des entreprises, car la baisse des salaires réels a pour effet que davantage de personnes quittent la branche.»

Tableau des augmentations salariales.

 

Pour aller plus loin

Le personnel d’OVS exige de la reconnaissance

Portant des masques à l’effigie du directeur général d’OVS, les vendeuses de la succursale de Fribourg ont fustigé un patron «arrogant», qui ne les saluait pas lorsqu’il passait au magasin. Elles ont aussi profité de leur action pour remercier les clients de l’enseigne.

Les salariés soutenus par Unia ont fait part de leurs revendications à court et moyen terme à leur direction. Des actions simultanées sont prévues dans les boutiques du pays

De nouveaux chauffeurs Uber se rebiffent

Des secrétaires syndicaux et des chauffeurs discutent

Soutenus par Unia, des employés d’une société vaudoise partenaire du géant étasunien ont débrayé la semaine dernière

Pour des conditions de travail décentes chez les sous-traitants de Zalando

La délégation d’Unia a remis à la direction une pétition réclamant un salaire minimum d’au moins 22 francs de l’heure, contre environ 19 francs pratiqués actuellement.

Unia a adressé une pétition de plus de 2000 signatures à la direction du géant de l’e-commerce pour dénoncer le dumping social et salarial en Suisse

Les employés des shops tessinois discriminés

Le 5 juin dernier, une délégation d’Unia a interpellé les parlementaires à l’entrée du Palais fédéral.

Les shops des stations-service du Tessin n’ont pas à appliquer le salaire minimum de la CCT. Une exception décidée par le Conseil fédéral. Unia dénonce