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Les employés de Sicpa s’organisent

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© Olivier Vogelsang

Sicpa a deux sites dans le canton de Vaud, notamment celui de Chavornay ci-dessus.

Après l’annonce de la restructuration de la multinationale qui pourrait supprimer jusqu’à 120 emplois dans le canton de Vaud, les salariés s’apprêtent à élire leur représentation du personnel, avec le soutien d’Unia.

L’annonce est tombée le 9 octobre. Sicpa, multinationale spécialisée dans les encres et les techniques de sécurisation des billets de banque, mais aussi dans le marquage des produits pétroliers, a annoncé une importante restructuration pour l’ensemble du groupe, actif dans une quarantaine de pays. En Suisse, jusqu’à 120 emplois pourraient être biffés sur les quelque 1000 que regroupent les sites de Prilly, son siège, et Chavornay. Sicpa, dont les clients sont principalement les nations et leurs gouvernements, justifie ces coupes par le contexte économique global difficile (inflation, taux de change etc.) et les tensions géopolitiques actuelles qui ne cessent de s’aggraver.

Consultation en cours
D’après nos informations, les employés sont plutôt surpris de cette réorganisation. En effet, quelques jours plus tôt, le 1er octobre, Sicpa se félicitait par voie de presse d’être devenu un « leader mondial du marché des solutions intégrées de marquage des carburants ». Sans oublier les investissements à hauteur de 200 millions de francs pour le site de Prilly.
Une procédure de consultation pour licenciement collectif est en cours jusqu’au 1er novembre. Le syndicat Unia a rapidement rencontré les travailleurs lors de plusieurs assemblées. Ces derniers ont décidé de s’organiser en collectif et s’apprêtent à élire leur représentation du personnel, qui sera composée d’employés et de représentants du syndicat. Une fois cette étape actée, une rencontre sera agendée avec la direction et des groupes de travail seront constitués. Le but ? Faire des propositions pour sauvegarder les emplois et limiter les licenciements. Par ailleurs, il sera probablement demandé par les employés que le délai de consultation soit prolongé, jugé trop court à cause des vacances scolaires.

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