Aller au contenu principal
Menu

Thèmes

Rubriques

abonnement

Le chômage partiel sera compensé par Elvetino

Le personnel renonce à l’augmentation salariale de 2021 contre le plein salaire en cas de RHT

Fin novembre, une majorité importante des membres a dit «oui», via un vote par voie numérique, au paquet ficelé par le SEV, Unia et Elvetino, entreprise de restauration ferroviaire. Les partenaires sociaux s’étaient mis d’accord sur une suspension de l’augmentation de salaires prévue dans la Convention collective de travail (CCT) en 2021 contre le paiement de la différence salariale en cas de chômage partiel durant six mois au minimum. «La CCT prévoyait une hausse salariale sur cinq ans. La perte de la progression des salaires en 2021 – soit environ 1% des revenus – sera récupérée l’année suivante, puisque la convention a pu être prolongée d’une année. Une prolongation qui permet aussi davantage de sécurité pour le personnel, se réjouit Mauro Moretto, responsable de l’hôtellerie-restauration à Unia. A nos yeux, c’était plus important de couvrir les 20% en cas de RHT au vu du niveau des salaires dans le secteur et de la situation. Pendant la première vague de coronavirus, le recours au chômage partiel a été important chez Elvetino. Aujourd’hui, concrètement, le service est arrêté sur certaines lignes par manque de clients.»

Les négociations ont aussi permis que le temps du trajet entre le train et le local de pause soit enfin payé. Cette nouvelle réglementation sera introduite lors des changements d’horaires en 2021-2022, puis en 2022-2023. Mauro Moretto ajoute: «Les détails de sa mise en œuvre doivent encore être discutés début 2021. Mais, dans l’ensemble, nous sommes contents de ces négociations. Le versement du plein salaire en cas de RHT devrait être généralisé, comme le demandent les syndicats depuis le début de la crise. Mais, malheureusement, jusqu’à présent, le SECO reste sourd.»

 

Pour aller plus loin

Même à la retraite, elle sera de tous les combats

femme

L’heure est venue pour notre rédactrice en cheffe, Sylviane Herranz, de quitter le navire de «L’Evénement syndical» et de mettre le cap sur une retraite... militante. Entretien

«Il faut aller sur place, passer et repasser»

«C’est un travail de visibilité, il faut être sur place et, au bout d’un certain temps, les gens adhèrent. Il y a des jours sans adhésion et d’autres où on en comptabilise quatre. L’important est de marquer sa présence», explique Pedro Neves.

Unia Valais affiche une croissance de 4,2% de ses effectifs en 2023. Comment s’y prennent les syndicalistes du Vieux-Pays pour recruter de nouveaux adhérents? Reportage à Monthey

«Nous avons réalisé un très gros travail ces quatre dernières années»

prix

Fort de sa mobilisation et du succès remporté lors des négociations salariales, le groupe professionnel Coop est distingué par le «Prix engagement» d’Unia

Remise de la «Râpe d’or» valaisanne à Sion

patrons et syndicats

La «Râpe d’or» 2024 a été décernée mercredi 21 février par Unia Valais à l’Association valaisanne des entrepreneurs (AVE) et à l’Association valaisanne des entreprises du carrelage...