Aller au contenu principal
Menu

Thèmes

Rubriques

abonnement

«Le personnel Migros mérite mieux»

Flyer sur lequel on peut lire: Portez ce sac dans les magasins et réclamez avec Unia: +2% d'augmentation pour le personnel de vente de Migros. Et plus pour les femmes!
© Neil Labrador

Solidaire avec le personnel Migros, Unia a sensibilisé la clientèle pour qu’elle soutienne, avec les sacs distribués, la demande d’une augmentation de salaire de 2 %.

Le 1er octobre, Unia a sensibilisé les clients de Migros partout en Suisse sur les conditions salariales du personnel de vente

«Grâce à vous, cliente ou client, Migros se porte bien: presque un demi-milliard de bénéfices en 2018. Migros a ainsi pu baisser certains prix et investir pour l’avenir. Par contre, le personnel qui contribue énormément à ces bénéfices n’en voit pas la couleur.» C’est avec cette information, accompagnée d’un sac réclamant «de meilleurs salaires pour les vendeuses et les vendeurs!», qu’Unia a lancé une action de solidarité dans les magasins Migros pour sensibiliser les clients à soutenir une augmentation de salaire de 2% pour le personnel de vente.

Unia, non signataire de la CCT Migros, souligne dans un communiqué que «le personnel travaille dur pour assurer la prospérité de Migros», tandis que «les salaires réels ont baissé de 0,2% l’an dernier». «Et cela alors que les employés doivent effectuer toujours plus de tâches en étant toujours moins nombreux dans les rayons et aux caisses», indique encore le flyer distribué partout en Suisse le 1er octobre.

Cette tendance est générale dans le commerce de détail. De ce fait, le syndicat demande une augmentation partout, en particulier dans les enseignes de Migros et de Coop. De surcroît «les salaires minimums des stations-services doivent augmenter de 150 francs, et un salaire minimum doit être introduit au Tessin».

Pour Unia, ce combat s’inscrit dans la poursuite de la grève des femmes du 14 juin puisque le commerce de détail est un secteur à majorité féminine. «Les salaires sont plus bas que dans les autres secteurs, et ils stagnent!» indique Unia qui réclame aussi «des analyses systématiques des salaires dans toutes les entreprises, et des mesures efficaces pour abolir la discrimination salariale sans plus attendre».

Coop: personnel consulté

Chez Coop, le troisième round de négociations salariales se déroulera ce vendredi. Unia réclame une augmentation générale de 2% ainsi qu’un budget séparé pour corriger les inégalités de rémunérations entre hommes et femmes. Le syndicat a lancé une large consultation du personnel pour connaître son avis sur le résultat des négociations et rappelle que, l’an passé, 78 % des employés étaient déçus par les hausses accordées individuellement, de manière peu transparente et laissant des collaborateurs sans rien. Les travailleurs de l’enseigne peuvent encore répondre au sondage jusqu’au 11 octobre au plus tard. Le groupe professionnel Coop d’Unia se prononcera le 21 de ce mois sur l’issue des pourparlers. SM

Pour répondre au sondage: unia.ch/coop-salaires

Pour aller plus loin

Le commerce de détail ne doit plus être une zone de bas salaires!

Les militants avec une banderole "Ensemble nous sommes plus forts!"

Une centaine de personnes ont participé au groupe professionnel Coop d’Unia le 6 février. Lors de la séance, une discussion a eu lieu avec le chef des ressources humaines du groupe sur les rémunérations et les conditions de travail. Une première

«J’ai préféré me battre que de ne rien dire»

Le Prix Engagement d’Unia distingue le personnel en lutte de Cats & Dogs et la détermination d’une aide-soignante d’un EMS genevois

Les partenaires d’Uber dans le viseur

Intérieur de voiture à travers une sorte de viseur.

A Genève, l’Office cantonal de l’emploi veut soumettre les sous-traitants de la multinationale à la location de services, qui offre de meilleures conditions aux chauffeurs. Une exigence partagée par Unia qui réclame que les missions des conducteurs soient entièrement payées, intégrant les temps d’attente entre deux courses

Uber: quel avenir pour les chauffeurs?

Me Caroline Renold, avocate, revient sur la décision des autorités genevoises, qu’elle juge largement insuffisante en ce qui concerne l’indemnisation; mais qui pose aussi des bases utiles pour l’avenir